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            <big> '''La filière énergie maritime à Brest''' </big>


Les ressources énergétiques comme le charbon et le pétrole ne sont pas éternelles et leur exploitation et utilisation polluent la planète. Les énergies renouvelables peuvent remédier à ces deux inconvénients majeurs : elles sont inépuisables et respectueuses de l’environnement. Aujourd’hui les énergies renouvelables représentent 13% de l’énergie mondiale et ce chiffre va continuer d’augmenter. En France, des sites sont créés afin de faire de la recherche sur les énergies renouvelables. La ville de Brest a ouvert en mars 2012 un institut de recherche en énergies marines et le port Brestois accueillera de nouveaux espaces afin d’aider les technologies marines à émerger. 
 

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Le projet d’agrandissement du port se fera en deux étapes.
D’ici à 2015, le polder (terre située au-dessus de niveau de la mer, endiguée et asséchée de manière à permettre sa mise en valeur) du port qui constitue un ensemble de 52 hectares, dont 38 sont disponibles sera stabilisé. Un nouveau quai pour l’éolien sera construit le long du polder et les chenaux d’accès aux quais commerciaux seront dragués (c'est-à-dire que la partie navigable donnant accès au port sera approfondit).


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La seconde étape débutera en 2017. Un deuxième quai lourd (qui peut supporter de très lourdes charges) verra le jour, perpendiculaire au premier. Celui-ci sera réservé pour l’éolien flottant.


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Le polder et le quai éolien accueilleront une activité de stockage et d’assemblage des
éoliennes du parc de Saint-Brieuc (qui ont remporté aux printemps 2012 l’appel d’offres de l’Etat portant sur cinq parcs éoliens en mer). Le second quai offrira aux industriels qui gagneront le second appel d’offres sur l’éolien flottant les infrastructures ad hoc pour s’installer sur le port Brestois.
L’investissement programmé pour le port Brestois est de 134 millions.
Pour la première étape, environ 100 emplois seront créés tandis que pour la seconde, on parle de 500 à 1000 nouveaux emplois. A l’échelle Européenne, il s’agirait de 40 000 emplois en 2020 grâce aux énergies maritimes.



L’institut de recherches, lui, va mener des études sur les technologies,  l’environnement, aider au développement de prototypes. Le centre accueille 70 chercheurs et techniciens et son président est Vincent Denby-Wilkes. Cet institut travaille avec Ifremer, un institut français de recherches pour l’exploitation de la mer.
L’institut Brestois est doté de 34,3 millions d’euros d’aides de l’Etat et son budget sur 10 ans est de 133 millions d’euros.



Partout en France, des projets sont créés autour des énergies renouvelables. L’objectif est, selon le président de France énergies marines, de « faire de la France un des leaders des énergies renouvelables du futur ».

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Sillage mars 2012, ouest France vendredi 16 mars 2012''