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	La lune commençait à apparaître. Il était presque 19 heures quand Ramone apperçut un groupe de personne, sur le passage piéton travesant la rue. Il se dirigeait vers chez lui. Les lampadaires du quartier venaient de s'allumer. Le vieil homme, fronçant les sourcils, reconnut d'un coup d'oeil deux de ses amis proches, Abel et Ted, à leurs silhouettes très fines. Ils se parlaient et avaiet l'air très sérieux ce qui n'était pas vraiment dans leurs habitudes. Derrière eux, il pensa reconnaître Abby une amie et ancienne collègue de sa femme à sa longue chevelure bouclées. Ramone ne comprenait pas ce que ces personnes pouvaient bien faire ensemble en se jour et il crut reconnaître le Maire qui suivait derrière. Il appela sa femme, qui se trouvait dans la cuisine.
	- Maria, le Maire et d'autres personnes sont dehors viens voir !
Elle n'entendit pas. Il se leva brusquement, s'approcha de la porte d'entrée et de haute voix dit à son épouse :
	- Maria, viens donc ! Le Maire est là, dehors, accompagné d'Abel, de Ted et d'Abby, ton amie.
Stupéfaite et un peu inquiète la vieille femme qui rangeait les provisions arriva en un rien de temps sur la terrasse.
Mais qu'est ce que tu racontes ! Où sont-ils ? 
Maria  regarda à gauche puis à droite de la rue puis les vit à travers le portail. On sentait une atmosphère faite d'inquiètude. Le cœur de Maria battait très fort. Elle prit une grande bouffée d'air, les jambes tremblantes elle dit :
Mais que se passe-t-il ? 
Pensant qu'un malheur était arrivé elle imagineait le pire. Ramone ne savait quoi dire, il restait immobile et se posait des milliers de questions et était aussi inquiet que sa femme. 

Abby prit la parole :
	- Ne vous inquietez pas, nous voulons simplement vous annoncez que les habitants de la ville ont decidé de se mobiliser et ont réussi à récolter suffisemment d'argent pour offrir le billet d'avion et un hôtel à Ramone pour son voyage à New-York. Malheureusement, vu le coût du voyage, ils n'ont pas réussi à réunir une somme suffisante pour que vous puissiez aller tous les deux. 
	- Vous nous avez faits une peur bleue. Mais c'est formidable ! Ne vous iquietez pas pour moi, l'essentiel c'est que Ramone puisse aller soutenir notre petit fils à New-York, s'exclama Maria. 
Le Maire prit la parole à sont tour :
	- Cela nous aurez fait tellement plaisir de pouvoir vous aider tous les deux, nous savons que vous n'aviez pas les moyens financiers d'y aller. Ceci dit, nous pensons que le fait que Ramone puisse partir épauler votre petit-fils nous fait chaud au cœur.

	8 jours plus tard, Ramone se leva très tôt. Son sommeil fut de mauvaise qualité mais Maria dormais profondément. Il prit un petit déjeuner copieux. Tout était près pour le grand départ. Une grande valise de cuir épais, un sac de sport un peu usé et une pochette contenant ses billets d'avion offerts par ses amis. Ils s'étaient rapidement occupés de lui réserver un vol de Mexico à New-York et un autre billet pour le retour. Ce billet n'avait pas de date préçise de vol car selon les performances de son petit fils Enrique, la date de retour pouvait varier. Ramone s'était chargé aussitôt de faire les démarches pour sont autorisation de résidence aux Etaits-Unis par le biais d'un ami membre du Comité Olympique du Mexique. Il avait aussi acheté le billet de train pour Mexico. Ramone décida de laisser son épouse dormir.. Il lui écrit un mot qu'il déposa sur la table de la cuisine. Il ne fallait pas trainer. Il empoigna ses bagages et se dirigea vers l'exterieur ou l'attendait, son combi Wolswagen qui datait de la fin des année 70. Il prit la route de la gare de Cozumel. La petite gare n'était pas encombrée et il trouva une place de parking non loin de l'entrée. Le train partit à l'heure préçise. Ramone s'était confortablement installé, il y avait une estimation de vingt heures de train jusqu'à Mexico. La route en train était longue pour un vieil homme mais la joie qu' éprouvait Ramone lui permettait largement de supporter cette galère. Le train entra danns la gare de Mexico à trois heures trente du matin et son vol pour New York était prévu à six heures, ce qui permettait à notre voyageur de se repérer sans stress afin de rejoindre l'aéroport. Il y avait la possibilité de prendre le métro mais il décida que le taxi était un moyen plus adapté. L'aéroport de Mexico était immense aux yeux de Ramone. Il passa rapidement les étapes obligatoires : enregistrements des bagages, vérification du titre de transport et passage aux douanes. Ramone se retrouva dans le hall d'embarquement avec une avance d'une heure. Il s'assit et ressentit la fatigue mais New-York n'était plus très loin. 
	
	Ramone fut surpris d'entendre le pilote de l'avion annoncer l'arrivée à New York dans un quart d'heure. Il s'était endormi dès qu'il avait pris place dans son fauteuil. Il suivit les autres passagers pour se plier aux contraintes d'un aéroport international. En sortant de l'aéroport, il fut d'abord surprit par la différence de température par rapport à chez lui. Les degrès en moins lui apportaient la fraîcheur tant espérée ces derniers temps. Il mit un certain temps avant de comprendre comment se procurer un taxi. Il finit par trouver une de ces voitures jaunes qui voulait bien le prendre. Il ne fut pas embété par la barrière de la langue, le chauffeur étant un immigré mexicain ravi de transporter un de ses compatriotes directement venu du pays. Ramone lui indiqua l'adresse de l'hôtel ou il devait descendre. New York lui faisait penser à une fourmillière, avec ses milliers de New yorkais courrant dans tous les sens. La circulation sur les avenues n'avait rien à envier à la densité des rues de Mexico. La hauteur des buildings était vertigineuse et impressionante.
Que venait vous faire à New York ?
Lui demanda le chauffeur
Je viens rejoindre mon petit fils qui dois participer au Jeux Olympique, répondit Ramone.
Aaah, formidable. Et dans quel discipline notre héros national va-t-il s'exprimer ?
Il va représenter notre pays en boxe dans la catégorie des lourds léger.
J'ai effectivement entendu parler d'un jeune Mexicain qui avait un potentiel sérieux pour décrocher un podium, en boxe, pour notre pays. 

	Après trente minutes de route le taxi s'arrêta devant un hôtel situé au 401, septième avenue, dans le quartier de Midtown à Manhattan, en face de la gare Penn Station. C'était un bâtiment de taille modeste comparé à la plupart des immeubles qui l'entouraient. L'endroit était à dix minutes à pied du centre d'hébergement pour les délégations Olympiques Mexicaines ainsi que celle des pays d'Amérique central. Notre vieil homme découvrit la chambre où il devait passer environt 10 jours. Il fut étonner par le côté vieillot de sa chambre et par la petite taille du lit mais la pièce était assez grande et très propre. 
Ramone défit ses bagages et décida de se reposer avant d'aller rejoindre son petit fils.

    


















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