3.145.88.227
Discussion avec cette adresse IP
Créer un compte ou se connecter
Voir le texte source
Navigation »
Accueil
Communauté
Galerie des fichiers multimédia
Actualités
Modifications récentes
Page au hasard
Aide
Rechercher »
Boîte à outils »
Pages liées
Suivi des pages liées
Pages spéciales
Autres langues »
This page does not have language versions
Page
Discussion
Voir le texte source
Historique
De GeoWiki.
pour
Lire l'article en entier
Aller à :
Navigation
,
rechercher
[[Fichier:Alguesvertes.jpg|500px|center]] =Pourquoi ? La cause := Les principaux agents responsables du développement des Ulves (algues appelées aussi Laitues de mer) sont les nitrates. Le nitrate provient aujourd’hui essentiellement des activités agricoles, notamment de l’épandage d’engrais d’origine minérale ou organique (engrais de ferme, issu des déjections animales: lisier ou fumier.) =====En Bretagne:===== - 1/3 de l’azote épandu est de l’engrais azoté minéral ; - 2/3 de l’azote épandu est de l’engrais azoté organique issu des déjections des vaches (57%), porcs (31%), volailles (12%). Seule une partie de l’azote est absorbée par les plantes, et le reste se diffuse dans la nature (eau, sol, air). L’eau chargée en nitrates ruisselle depuis les champs, rejoint les rivières puis la mer. Les eaux usées domestiques et industrielles contiennent également des nitrates, mais ceux-ci sont aujourd’hui presque en totalité éliminé par les stations d’épuration avant que l’eau ne soit rejetée dans la nature. Les algues vertes se forment en mer, et sont ensuite rejetées sur la plage par les courants. Pour qu'une « marée verte » se forme en mer et se retrouve ensuite sur une plage, il faut que trois conditions soient réunies: ⁃ présence trop élevée de nutriments (en particulier azote) dans l’eau; ⁃ température et lumière suffisantes (ensoleillement): les eaux peu profondes qui laissent passer plus de lumière favorisent le phénomène; ⁃ lieu favorable à la prolifération: baies fermées limitant le mélange de l’azote dans l’eau. =Les risques et les nuisances= La première chose à savoir est que les algues vertes ne sont toxiques qu’une fois sèches, lorsque la marée les dépose sur la plage. L’algue verte vivante n’est absolument pas dangereuse, elle est même consommable. Quand l’algue s’accumule en haut des plages et que la couche de surface sèche et commence à se décomposer, des bactéries transforme alors les sulfates en sulfure d’hydrogène un gaz dangereux qui s’accumule sous une couche basse, au ras du sol. Ce gaz présente des risques assez important pour la santé, comme: -Des intoxications aiguës (exposition de courte durée) : troubles respiratoires, irritations oculaires, conjonctivites, vertiges, maux de tête, œdème aigu du poumon, pertes de connaissance. -Des intoxications chroniques (exposition prolongée) : bronchites irritatives, irritations cutanées -Et en cas extrêmes: Des pertes de connaissance à partir de 500 ppm Si le gaz est très concentré dans l’air (1000 parties par million (ppm)), l’inhalation peut être mortelle en quelques minutes. Elles sont aussi la source de fortes nuisances olfactives qui perturbent les activités de loisirs. Elles peuvent également affecter l’économie locale en gênant la production d’huîtres. Enfin en mer, la prolifération excessive des algues, en formant un écran entre la lumière et les fonds marins, peut nuire à la survie de certaines espèces animales et végétales, et par conséquent réduire les possibilités de pêche. =Évolution des quantités= Le bassin de l’Elorn charrie 4 000 à 10 000 tonnes d'ulves par an, selon le niveau de précipitations. En une trentaine d’années, le taux de nitrates dans les rivières bretonnes a doublé. Jusqu’aux années 1970, il était de 15 à 20 mg/litre en moyenne. En 2001, un tiers des rivières bretonnes avaient un taux de nitrate supérieur à 50 mg/l. Or, la réglementation européenne impose · depuis 1975, pour les eaux destinées à la consommation humaine, un taux maximum pour les nitrates (50mg/l pour l’eau destinée à la consommation humaine) et pour un certain nombre d’autres substances; · depuis 1991, que les agriculteurs doivent mettre en œuvre des actions pour limiter l’apport de nitrates d’origine agricole afin que les normes fixées pour les eaux soient respectées. En Bretagne, 25 kg d’azote par hectare sont rejetés en moyenne chaque année dans les cours d’eau qui les transportent jusqu’à la mer (jusqu’à 95kg/ha par an dans certaines zones). Pour éviter tout impact négatif sur l’environnement, il faudrait que ce flux soit 3 à 5 fois plus faible. L’ensemble de la Bretagne est classée comme «zone vulnérable». La Bretagne est la première région européenne d’élevage: elle concentre plus de la moitié de la production porcine française, plus d’un tiers de la production de volailles et un cinquième de la production laitière. Elle est aussi une région légumière importante. De plus, le climat doux et humide est particulièrement favorable à la transformation de l’azote en nitrates et les sols perméables favorisent l’infiltration de l’eau et des nitrates jusqu’aux nappes souterraines. Les nitrates sont ensuite transportées jusqu’à la rivière, à des vitesses très variables: quelques jours à proximité de la rivière et jusqu’à plusieurs années sur les plateaux. Depuis une dizaine d'années la situation s'est nettement améliorée. Il y a beaucoup moins de pesticides dans les rivières qu'auparavant mais la situation reste encore assez inquiétante. Tout le monde est concerné, pas seulement les agriculteurs, mais aussi les collectivités, les entreprises et les particuliers; Concernant les nitrates: la courbe de nitrates depuis trente ans avait plutôt tendance à augmenter mais, depuis une dizaine d'années, cette courbe s'est stabilisée et aujourd'hui on est à peu près à 34 / 35 mg de nitrates par litre d'eau à l'embouchure de l'Elorn alors qu'il y a une dizaine d'années on était plutôt vers les 40 mg. =Gestion des échouages= ====Sécurisation des sites d’échouages==== =====Les principaux sites d’échouages :===== LODONNEC YFFINIAC POULDON ODET CAP COZ PORT LA FORET KERLEVEN/SAINT LOCQUIREC CABELLOU Moulin DE LA RIVE HORN/GUILLEC KERVALIOU/KERFISSIEN PLOUNEOUR GUISSENY MOGUERAN/COREJOU ABER WRACH ABER BENOIT MOULIN BLANC TINDUFF/MOULIN NEUF HOPITAL CAMFROUT AULNE/FOND DE RADE ROSCANVEL LIEUE DE GREVE KERVIJEN/TY AN QUER SAINTE ANNE LA PALUD KERVEL/TREZMALAOUEN RY ====Prévention==== L’État s’est organisé pour donner aux élus locaux un ensemble de supports d’informations nécessaires au grand public sur les précautions à prendre (brochures d’informations, panneaux, etc..) Un guide des bonnes pratiques relatif à la sécurité des professionnels sur les zones concernées a également été transmis aux élus. Enfin, des instructions ont été données aux services de l’État (gendarmerie et sécurité publique notamment) permettant de vérifier la bonne application de ces mesures de précaution. Des projets d’expérimentation du ramassage ont été mis en place dans le Finistère et ont déterminés des «maîtres d’ouvrage» qui se chargerons du ramassage. (À Brest: Brest Métropole Océane. ====Prévision==== Plusieurs actions préventives ont été mises en œuvre (notamment du côté de Douarnenez) visant la restauration de la qualité des eaux et des milieux aquatiques. (Le suivi et l’évaluation des flux d’azotes arrivant dans la baie (prélèvements et analyses, calcul des flux d’azote, etc.). (L’état des lieux du bassin versant du Port Rhu (bilan des systèmes d’assainissement et des rejets industriels, situation des exploitations agricoles, etc.). Des actions agricoles visant, entre autres choses, à optimiser et limiter les risques de transfert de l’azote vers les milieux aquatiques tout en accompagnant les agriculteurs dans leurs projets (connaissance des sols, information sur les innovations techniques, etc.). Des inventaires, diagnostics et programmes d’actions pour protéger et restaurer les milieux naturels jouant un rôle sur la limitation des transferts de polluant vers les cours d’eau : - Les zones humides (26 000 hectares de terrain à prospecter, dans l’objectif d’optimiser leur potentiel épuratoire) - Les haies, talus et aménagement parcellaire (35 000 hectares à prospecter dans le cadre du programme « Breizh Bocage », dans l’objectif de recréer un maillage bocage efficace contre le ruissellement). ⁃ Information et communication Initiatives pour lutter à la source contres les algues vertes : =Politique de ramassage= Le ramassage des algues vertes échouées est une nécessité depuis de nombreuses années pour limiter les nuisances olfactives et visuelles qu’elles occasionnent au niveau des plages les plus fréquentées. Cette nécessité a été renforcée depuis qu’ont été nettement établis les risques sanitaires liés aux gaz de décomposition des algues. Depuis 1994, un milliard d’euros d’aides publiques ont été versées pour la réduction du taux de nitrate dans les eaux, ce qui a permis de stabiliser ce taux. Thierry Fayret, vice-président de BMO et vice-président du Sage (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) de l’Elorn, estime que les politiques locales « vont dans le bon sens ». En revanche, pour les pratiques agricoles, seul l’État peut réglementer. Est fixé comme objectif 22 mg de nitrates par litres d’ici 2021, tout en sachant que cela ne suffira pas pour stopper la prolifération d’algues vertes. Les scientifiques estiment qu’il faudrait pour cela moins de 10 mg par litre. Les collectivités sont responsables du ramassage et du traitement des algues vertes. Aujourd’hui, les algues sont ramassées sur les plages orientées vers des sites de traitement. Les collectivités vont bénéficier d’aides financières pour: - renforcer leurs actions de ramassage (aides du ministère de l’Intérieur); - organiser de nouveaux modes de collecte en mer avant que les algues n’échouent sur la plage (expérimentation financée par l’Agence de l’eau en Bretagne); -créer des « plates-formes de compostage » pour transformer les algues en compost, plus facile à stocker donc à épandre au moment le plus approprié. =Coût pour les collectivités= Les collectivités touchées par la prolifération d'algues vertes ramassent chaque années jusqu'à 70 000 mètres cubes d'algues vertes (chiffre du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Actualisé en mars 2013) pour un coût d'environ 700.000 euros (chiffre donné par Joël Le Jeune, président de Lannion-Trégor- Agglomération). Ces collectivités étaient responsable du ramassage et du traitement des algues vertes. Ces algues sont orientées vers des sites de traitement (plates-formes de compostage ou (rarement) unités de méthanisation). La cour d'appel de Nantes a condamné l'État à rembourser la part des frais de ramassage, l'État verse 500.00 euros aux collectivités pour ce ramassage et pour l’évacuation des algues. =====Au moulin Blanc:===== A Brest, ce sont les services de Brest métropole Océane (BMO) qui sont chargés du ramassage des algues vertes. À BMO, la direction des espaces verts procède à un ramassage sur la plage depuis 1985. Il est quotidien en été et régulier le reste de l’année. Les quantités varient de 200 à 1 000 tonnes par an. On est donc très loin des 13 000 tonnes de Saint-Michel-en-Grève (Côtes d’Armor). Elles sont confiées à un éleveur de Sizun qui les épand comme amendement sur ses prairies. Selon les quantités, donc les heures de main-d'œuvre, le coût pour BMO est de 6 000 à 30 000 € par an. Exemple de chiffres pour une année (2009): Selon Philippe Masquelier, « 2009 n’est pas une année exceptionnelle ». On était à 250 tonnes échouées fin août à comparer avec les 500 tonnes pour l’année complète 2008.
Revenir à la page
Lire l'article en entier
.
Politique de confidentialité
À propos de GeoWiki
Avertissements
Powered by MediaWiki
Designed by Paul Gu